Mondes virtuels et société

Simon Mulquin
2 min readJun 18, 2022

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Réflexions à chaud sur le metavers, réaction à un article, je partage 🤔

C’est déplorable, les mondes devront définir leur CGU, leur gouvernement (quelle loi, de qui/quoi, pour qui), éventuellement offrir des experiences plus secures en offrant plus ou moins d’outils aux authorités, associations de protection,…

C’est quelque chose auquel les actifs en ligne font face face depuis bien longtemps. Ce genre de comportements existaient déjà notamment sur Habbo, second life ou autres jeux de simulation de vie multijoueurs.

De la même façon que les mondes virtuels évoluent pour offrir plus d’immersion et des communautés plus complexes, ils ouvrent de nouvelles possibilités d’extension de la société, dont des possibilités étendues de contrôle, de collaboration, d’échange,…

Il ne faut pas/plus voir les mondes virtuels comme fermés et propriétaires, mais comme des organismes, des écosystèmes.

Seront-ils conquis par une philosophie open-source, distribuée et démocratique, ou devront-ils répondre aux lois d’un pays spécifique, seront-ils cachés à l’instar du black net, prompt à l’anarchie, à la vie religieuse, à l’émergence de nouvelles religions, nouveaux concepts économiques,…

Je pense que Meta porte très bien son nom, et que les terrains d’étude et de pratique de la philosophie et des sciences humaines seront riches de découvertes.

Le harcèlement sexuel on connait, mais même pour le combattre, on se heurte à des lois, des cultures, la difficulté d’observer et décider empiriquement,…

Et si nous ces nouveaux mondes nous offraient une possibilité inédite de multiplier les laboratoires sociaux ? Nous utilisons déjà l’informatique pour créer des simulation sociale et servir à analyser les comportement humains dans un cadre sécure.

Mais ce genre d’expériences ont aussi lieu dans la rue, des villes complètes ont même été créées en tant que laboratoires pour essayer de nouveaux modes de vie en société, et si le concept de cité privée indépendante existe dans des limites d’accès aux ressources et de souveraineté territoriale (et militaire), ces limites ne s’appliquent pas à des laboratoires virtuels. Mais pourront nous donc appliquer ce que nous y apprendrons dans le monde réel et ses limites tant sociales que physiques ?

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Simon Mulquin
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Written by Simon Mulquin

Freelance in public interest; passionated by human sciences, territory development, internationalization and privacy; I write in french or english 🙂

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